mercredi 23 janvier 2013

LES GOUVERNEMENTS UMPS INDENIABLEMENT INCAPABLES DE LUTTER CONTRE L’INSECURITE…


Chaque année, les préfets se livrent au même exercice convenu : commenter les statistiques de la délinquance dans leur département. Sont alors passés en revue le nombre de cambriolages, de vols à main armée, de violences faites aux personnes, etc… avec un but évident : tenter de faire croire à nos compatriotes que la situation est maîtrisée.
 
Car, malgré la hausse constante et constatée de l’insécurité, les gouvernements de gauche comme de droite se comportent exactement de la même manière : des phrases chocs – chacun a encore à l’esprit le nettoyage au « karcher » de SARKOZY ou plus récemment Manuel VALLS qui se dit prêt à « regarder l’insécurité en face » -, beaucoup de communication et au final des choix clairement inefficaces.
La vérité, nos compatriotes la vivent au quotidien… L’insécurité n’a rien de virtuel et s’est fermement ancrée dans nos villes et nos campagnes.

Depuis plus de 20 ans, 90 milliards d’euros ont été déversés dans le puits sans fond de la Politique de la Ville, avec les résultats désastreux que l’on connaît : l’insécurité, le taux de chômage et de l’échec scolaire n’ont jamais été aussi hauts (sources : ONZUS, Cour des comptes).
Face aux voyous et aux petits caïds qui font la loi, les pouvoirs publics ont envoyé des éducateurs, des animateurs socioculturels et autres médiateurs…

Quant aux moyens humains et matériels des forces de l’ordre, ils sont sans cesse sources de discussion, de réflexion, de réorganisation…
Au FRONT NATIONAL nous considérons que des lois existent dans ce pays et qu’elles doivent être tout simplement respectées par tous. Les délinquants et criminels doivent donc être arrêtés, jugés et punis, et, s’ils sont étrangers, définitivement expulsés de France. Tout ceci n’est qu’une question de volonté et de courage, qualités, qui, à l’évidence, manquent cruellement aux politiciens qui nous gouvernent.
 
Robert Sennerich
Secrétaire Départemental du FN Doubs
Conseiller Régional de Franche-Comté

dimanche 20 janvier 2013

MUNICIPALES 2014 : C'EST PARTI!

L’année 2012 a été politiquement très riche avec les élections présidentielles et législatives. Les résultats du FN en Franche-Comté ont été à la hauteur.

Présidentielle – Marine LE PEN (source Ministère de l’Intérieur) :
-          Doubs : 19,19 %
-          Jura : 20,41 %
-          Territoire de Belfort : 23,74 %
-          Haute-Saône : 25,12 %

Sans parler de la récolte des signatures de maires, sésames indispensables à la présentation de notre candidate à l’élection présidentielle. Là encore, la Franche-Comté n’a pas démérité, avec une mention particulière pour notre élue régionale, Sophie MONTEL qui a obtenu, à elle seule, 28 parrainages (le record national) !

Aux élections législatives, à noter les très bons scores du FN dans la 3ème circonscription du Doubs (Roland BOILLOT / Suppléant Gérard BOURQUIN – 1er tour : 18,39 %) et dans la 4ème circonscription du Doubs (Sophie MONTEL / Suppléant Noël GUIDO – 1er tour : 23,87 % - 2ème tour : 24,47 %). Un grand merci à tous nos candidats et nos militants !

Forts des excellents résultats obtenus lors de ces deux scrutins majeurs, nous espérons donc pouvoir présenter plusieurs listes FN aux municipales de 2014. Pour ce faire, il faut évidemment que nos sympathisants, nos  adhérents,  nos militants, nos cadres et nos élus participent  activement à la constitution de ces listes. Or, pour être réellement efficaces, nous devons nous y prendre dès maintenant. C’est la raison pour laquelle, nous vous demandons votre soutien actif. Ainsi, celles et ceux d’entre vous qui sont intéressés voudront bien nous le faire savoir. La présence de listes FN à Besançon, Montbéliard, Saint-Vit, Dole, Courlaoux, Belfort, Héricourt ou encore Champagney est possible.
Il ne tient qu’à nous ! Parlez-en aussi à vos amis ! C’est de cette façon que nous y arriverons ! Plusieurs centaines d’élus municipaux en 2014 sont les gages pour notre Mouvement d’une implantation locale solide et durable !                                           

             Robert SENNERICH
Secrétaire départemental FN 25

DEMISSION DE M. BUTZBACH : PAS TROP TOT!



Ça y est ! La présidente du Conseil régional et M. BUTZBACH ont enfin tenu une conférence de presse pour annoncer la démission de ce dernier de son poste de conseiller régional.

Raison officielle invoquée : M. BUTZBACH souhaite se recentrer sur son mandat de maire de Belfort, où de l’aveu même du principal intéressé, la situation est « shakespearienne ».Et Marie-Guite DUFAY, d’endosser l’habit de l’avocate des causes perdues pour nous expliquer que si son cher vice-président part c’est vraiment par obligation. En cause le climat politique délétère qui régnerait à Belfort… Il n’y aurait donc pas qu’au Royaume du Danemark qu’il y a quelque chose de pourri !
Belle mise en scène mais qui ne prend pas. Si M. BUTZBACH s’en va c’est parce que son absentéisme patent a été dénoncé publiquement et sans relâche depuis fin 2011 par le groupe FRONT NATIONAL et par lui seul. M. BUTZBACH pour cause de cumul de mandats (maire, président de la CAB, vice-président au CR) a ainsi cumulé très largement les absences à la Région (commissions thématiques, commissions permanentes et assemblées plénières). La situation embarrassait de manière évidente l’exécutif socialiste, qui peinait de plus en plus à trouver des excuses convaincantes.
M. BUTZBACH se défend aujourd’hui en arguant de son rôle « majeur » et de son implication totale dans le dispositif « Franche-Comté 2040 ». 80 000 € dépensés par la Région pour une étude prospective, une séance plénière mémorable où on a tenté de nous démontrer qu’en 2040, il devrait rester de « l’industritude » en Franche-Comté, un débat avec le CESE, bref pas grand-chose de concluant. D’ailleurs, compte-tenu du contexte économique et social actuel, qui pourrait sérieusement se risquer à faire des prévisions pour… 2040 ! Les experts peinent déjà à donner un taux de croissance réaliste par trimestre…
En réalité, la démission de M. BUTZBACH met fin à une bien mauvaise farce !
 
Sophie MONTEL

jeudi 17 janvier 2013

Intervention de Sophie Montel sur le Bilan de l'action de l'Etat en Région - 16/11/12

Conseil régional de Franche-Comté
AP du 16/11/2012
Bilan de l’action de l’Etat en Région – 2011

Monsieur le Préfet,

Je ne vous poserai pas de question, je vais juste vous livrer mon sentiment sur votre intervention.
Tout d’abord sur la Politique de la Ville dont vous avez vanté les mérites.
Je lis dans le document qui nous a été fourni : « Un nouveau souffle pour la Politique de la Ville »…
Monsieur le Préfet, voyez-vous, je ne crois absolument pas en l’efficacité de la Politique de la Ville mise en place depuis une vingtaine d’année en France. Pour preuve, il suffit de lire le dernier rapport de la Cour des comptes sur ce sujet ou simplement les quotidiens régionaux qui relatent les faits divers qui se passent justement dans ces quartiers dits « sensibles ».
Je souhaiterais revenir, si vous le voulez bien, sur ce que vous avez dit concernant l’industrie automobile.
Vous nous avez expliqué – vous nous avez livré votre sentiment -  que PSA n’avait pas su monter en gamme assez rapidement et qu’il n’avait ainsi pas su s’affirmer face aux constructeurs allemands, tels que BMW ou MERCEDES.
Je reviendrai plus longuement, lors du débat sur la Stratégie régionale de développement économique, sur cette habitude prise dans cette assemblée de mettre sans cesse en avant les modèles économiques allemands (automobile) ou suisse (horlogerie).
Sur la montée de gamme…
Monsieur le Préfet, je considère que ce point est quasi anecdotique. Même si PSA avait visé plus haut, en accélérant sa montée en gamme, cela n’aurait eu quasiment aucune influence sur la situation actuelle de l’industrie automobile française, que ce soit d’ailleurs pour le constructeur au Lion ou pour Renault. Pour permettre à PSA de progresser et de recréer de l’emploi sur notre territoire national, il serait intéressant de mettre fin aux problèmes qui pèsent sur PSA ou sur Renault…
Monsieur le Préfet, c’est tout d’abord le dogmatisme ultralibéral, cet ultralibéralisme imposé par l’Union Européenne, et la monnaie unique qui plombent nos entreprises et nos industries.
Notre filière automobile n’est pas protégée, pas plus que nos autres industries d’ailleurs. Pourtant, les mesures protectionnistes existent dans tous les autres pays : en Suisse, aux Etats-Unis, au Japon, dans le reste du monde sauf dans la zone euro.
L’euro, qui est une monnaie très largement surévaluée par rapport au dollar, fait fuir les investisseurs. Le fait qu’elle soit surévaluée incite les constructeurs automobiles, en particulier, à aller faire fabriquer à l’extérieur de l’hexagone. C’est ainsi que l’on voit que Renault construit des usines au Maroc et PSA en Russie, en Chine, en Slovaquie et dans le reste du monde.
Je regrette donc votre intervention et dans le débat de ce matin qu’il n’y ait justement pas eu de débat… que l’on se livre (UMP/PS) à des échanges de questions dont la plupart des conseillers régionaux connaissent déjà les réponses. Vous êtes représentant de l’Etat et je déplore qu’il n’y ait pas un véritable débat de fond qui ce soit installé.
Je vous remercie.

Intervention au Conseil Régional - Débat d'orientations budgétaires

Conseil régional de Franche-Comté
Assemblée plénière du 26/10/2012


Intervention de Sophie MONTEL
Groupe FRONT NATIONAL
ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2013


Madame la Présidente,

La gauche ayant tous les pouvoirs depuis les élections présidentielles et législatives de mai et juin de cette année, j’attendais évidemment avec impatience vos orientations budgétaires pour 2013…
Quelles solutions miracles ou au moins concrètes, l’exécutif socialiste allait-il donc nous présenter pour améliorer le quotidien de nos compatriotes et leur assurer un avenir meilleur ?
Eh bien, aucune ! Pas plus qu’au plan national, M. Hollande et son gouvernement n’ont réussi à imposer le moindre changement positif, les socialistes d’ici n’atténueront les maux qui rongent notre région…
Votre enthousiasme de façade cache mal le désastre à venir… Pire ! En ressassant vos vieilles lunes, vous allez mener à très grande vitesse notre Région droit dans le mur !
Depuis l’automne 2008 nous sommes plongés dans une crise économique, financière et sociale sans précédent. Cette crise non seulement perdure mais risque très certainement de s’aggraver dans les mois à venir. Et pourtant, combien de membres de l’exécutif nous ont déjà déclaré, notamment lors des débats budgétaires ou sur le développement économique qu’ils voyaient « le bout du tunnel » ou encore qu’ « ils observaient des signes de reprise de l’activité » dans notre région ? Or, les chiffres parlent d’eux-mêmes, nous en sommes au 17ème mois consécutif de hausse du chômage. De 2002 à 2012, la France a perdu 1 million d’emplois industriels. Notre pays compte plus de 8,6 millions de personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, dont plus de 3 millions d’enfants… Les annonces de plans sociaux s’accumulent jour après jour.
Si les solutions de l’ancien gouvernement UMP n’ont pas amélioré la situation (SARKOZY a creusé notre dette publique de 500 milliards d’euros en 5 ans !), celles des socialistes ne seront pas plus efficaces…. Et je vais vous expliquer pourquoi :
Votre leitmotiv, Madame la présidente et – je vous cite – d’« assurer le redressement de l’économie et de l’emploi, dans l’équité et la solidarité » et pour se faire vous comptez vous appuyer tout particulièrement sur l’acte III de la décentralisation avec des compétences renforcées et une autonomie fiscale retrouvée pour les Régions et la mise en application des nouveaux dispositifs présentés par le Gouvernement Ayrault pour créer des emplois, avec par exemple les fameux « emplois d’avenir ».
Pour vous l’Acte III de la décentralisation et les 15 engagements communs pour la croissance et l’emploi vont créer des Régions « stratèges » et encore plus efficaces.
Les compétences des différentes collectivités auraient dû depuis bien longtemps être clairement définies, voilà bien une évidence ! En revanche, nous sommes particulièrement hostiles au fait que les Régions gèrent directement les fonds européens.
Votre vision de la décentralisation vise tout bonnement, sous couvert de lutter contre le jacobinisme, à l’éclatement de la Nation. Ce que vous voulez c’est finalement échapper au pouvoir central – Paris - pour soumettre les Régions françaises au pouvoir de l’Europe fédéral de Bruxelles. D’ailleurs, lorsque vous évoquez les relations entre l’Etat et les Régions, on a le très net sentiment que vous parlez de partenaires de condition égale… 
Quant au prétendu rôle « stratège » des Régions, je m’interroge … Pensez-vous sérieusement avoir une quelconque influence à votre niveau sur la croissance ou la politique économique de notre région ? La Franche-Comté, Madame la Présidente, fait pour l’heure et heureusement, encore partie de la France, ce qui se passe donc sur son territoire en matière de développement économique, par exemple, reflète exactement ce qui se passe sur l’ensemble du territoire national. Nous avons certes nos spécificités industrielles, mais la crise ne nous a pas épargnés.
Vouloir rétablir la croissance, redresser l’économie avec les leviers régionaux, c’est un peu léger.
C’est l’économie française qu’il faut redresser et ce rôle incombe aujourd’hui au Gouvernement de gauche. Or, il n’en est pas capable tout bonnement parce qu’il est comme avant lui le gouvernement Fillion, soumis aux ordres de l’Union européenne. Il est donc soumis à la doctrine ultralibérale. Il poursuit le transfert de la souveraineté de notre peuple aux mains des marchés financiers et des technocrates de Bruxelles.
Ainsi, le traité de stabilité n’a pas été soumis au peuple français par référendum. La leçon de 2005 sur le projet de Constitution européenne a été retenue par le pouvoir. Le peuple français n’est dès lors plus souverain puisqu’on ne lui demande plus son avis. Et les parlementaires, prétendument élus pour le représenter, préfèrent majoritairement se plier bien servilement aux diktats de Bruxelles.
Le Ministre du Redressement productif peut bien poser dans les journaux, vêtu d’une marinière de marque française, avec dans une main un robot Moulinex et au poignet un montre Herbelin, pour vanter le « made in France ». Tout cela n’est que de l’affichage ! Ce n’est pas le « made in France » qu’i faut pour réindustrialiser notre pays, c’est du « produit en France » et pour cela, il faut rétablir nos frontières nationales et mettre en place des droits de douane progressifs. Les Etats-Unis, le Japon et la plupart des pays du monde le font. Seule l’Union européenne s’y refuse.
Les ouvriers et salariés de notre pays ont d’autant plus de souci à se faire que M. Hollande sitôt élu dévoilait lors d’un sommet du G20 au Mexique sa grande priorité en matière de développement économique : lutter contre le protectionnisme… Celles et ceux qui pensent encore que notre salut viendra de l’Union européenne et d’encore et toujours plus d’Europe se trompent… La Nation est le seul rempart efficace face à un système mondialisé perverti et totalement dérégulé !
Vous évoquez aussi la compétitivité de nos entreprises. Là encore, je sais que nous ne sommes pas d’accord sur les solutions à apporter pour rétablir notre compétitivité. La BPI ne donnera que peu de résultats, surtout si la monnaie unique continue d’être surévaluée comme elle l’est par rapport au dollar. Les investisseurs fuient la zone euro, ils préfèrent aller là où le coût de production leur offre de plus grandes marges.
Un mot aussi sur les « emplois d’avenir ». D’abord le dispositif coûtera plusieurs milliards d’euros, une dépense qui n’était pas prévue et qui tombe bien mal lorsque l’on ne cesse de prétendre que l’on va réduire les dépenses publiques… Ah mais j’oubliais, cela n’a aucune importance, il suffira pour le Gouvernement de presser un peu plus les contribuables des classes moyennes !
Le 29 août 2012, Michel Sapin, Ministre du Travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social en présence notamment de François Lamy,  ministre délégué à la Ville a donc annoncé la création en 2013 de 100 000 « emplois d’avenir » (150 000 en 2014). Ces « emplois d’avenir » s’adresseront prioritairement aux jeunes sans diplôme de 16 à 25 ans issus des zones urbaines et rurales les plus marquées par le chômage. En 2013, l’Etat prévoit de financer à hauteur de 2,3 milliards d’euros ces emplois (à temps plein, en CDI ou CDD de trois ans). Les « emplois-jeunes » – 1997/2002 (emplois subventionnés) sont de retour ! La différence majeure réside dans les secteurs d’activité proposés : le public et l’associatif pour les « emplois-jeunes » (aide éducateur, adjoint de sécurité dans la police…), la filière verte, le médico-social, l’aide aux personnes et le tourisme pour les « emplois d’avenir ».
Ces emplois d’avenir concernent évidemment prioritairement  les zones urbaines sensibles. Les zones rurales n’étant citées que pour faire croire que le Gouvernement socialiste s’intéresse à tous les jeunes Français ! Les « emplois d’avenir », comme les emplois-jeunes relèvent des dispositifs mis en place dans le cadre de la Politique de la Ville.
En matière d’emploi et en particulier d’emploi des jeunes, les mesures prises par les gouvernants de droite comme de gauche, depuis plus de 25 ans déjà ont abouti au même fiasco. Ainsi, selon une récente étude, 22% des jeunes européens de moins de 25 ans sont au chômage et 42% des jeunes sont sous contrat précaire. En France, le taux de chômage des jeunes âgés de 15 à 24 ans dépasse également les 22%, contre 9,4% dans la population active. Et ce ne sont pas les « emplois d’avenir », version « hollandaise » des emplois-jeunes de M. Jospin, qui vont y changer quelque chose ! Comme l’UMP, la gauche se refuse à protéger nos entreprises et nos industries, comment dès lors s’étonner de la hausse du chômage.
Vous nous annoncez aussi fièrement vouloir juguler vos dépenses de fonctionnement et maintenir aux alentours des 30% vos dépenses d’investissement. La belle affaire ! Un taux à 30% en dépenses d’investissement c’est beaucoup trop bas pour prétendre soutenir l’économie franc-comtoise. Sans compter que lorsque vous mettez en route des grands chantiers, ils profitent aussi très largement à des travailleurs venus d’Europe de l’Est notamment (code des marchés publics, réglementation du travail…). Eh oui, Mme la Présidente, voilà tous les bienfaits de votre Europe ultralibérale pour notre pays et notre région ! Le tout avec votre bénédiction !
A la lecture de vos orientations budgétaires, nous attendons votre Budget primitif 2013, je dois le dire, sans aucune illusion.
Je vous remercie.

HOLLANDE : les quartiers sensibles, il « kiffe » !



S’il est une promesse de campagne que le président Hollande tient aujourd’hui, c’est bien celle de débloquer toujours et encore plus de fonds publics en direction des banlieues ! Conscient que l’électorat ouvrier a abandonné le camp de la gauche ultralibérale et mondialiste, François Hollande se tourne donc vers le vote des immigrés.
Après les emplois d’avenir lancés en fin d’année 2012 – emplois subventionnés avec l’argent des contribuables qui s’adressent prioritairement aux jeunes sans diplôme de 16 à 25 ans issus des zones urbaines les plus marquées par le chômage -,  c’est la DDU (Dotation de développement urbain) qui  augmentera de 50 % en 2013.
Les critères d’éligibilité pour les communes bénéficiaires  en 2012 parlent d’eux-mêmes :

-          « Avoir été éligible à la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale en 2011.
-          Avoir une proportion de population située en zone urbaine sensible supérieur à 20% de la population totale de la commune en 2011.
-          Faire partie du périmètre d’intervention de l’ANRU au titre du programme nationale de rénovation urbaine » (source Ministère de l’Intérieur).

Apparaissent alors dans la liste des 100 communes de plus de 5 000 habitants dites « les plus défavorisées » de France, celles qui connaissent une insécurité vertigineuse. Quant aux communes rurales touchées par de graves problèmes de paupérisation et de chômage des jeunes Français, elles ne font évidemment pas partie des « priorités » du Gouvernement Ayrault et ne seront donc pas concernées par ce dispositif de soutien.
Bref, vous l’aurez compris, comme son prédécesseur UMP, François Hollande va continuer à déverser des sommes astronomiques dans le puits sans fond de la Politique de la Ville –  qui a déjà coûté, depuis 1989, quelques 90 milliards ! – …
Face à ces dérives intolérables, le FRONT NATIONAL prône un rééquilibrage territorial des dépenses publiques. A cet effet, des audits et des évaluations réalisés par des organismes indépendants, sur les différents dispositifs liés à la Politique de la Ville s’avèrent indispensables.
Récemment élu par le mensuel « Psychologies Magazine » comme « l’homme politique le plus gentil », François Hollande pourrait se voir prochainement décerner le titre de « Chouchou des banlieues » !


Sophie Montel

Nouvelles du Conseil Régional


Economies de papier !
Ça y est, les tablettes tactiles, dernière génération, arrivent ! Mieux que les soldes, elles seront gratuitement attribuées à chaque Conseiller régional ! Les socialistes nous l’ont expliqué en long¸ en large et en travers : les nouvelles technologies en remplacement des bons vieux rapports papier, voilà une grande décision politique qui devrait booster  l’efficacité des élus régionaux et protéger les arbres ! Vous êtes perplexes ? Nous aussi !
D’ailleurs, nous avons été les seuls à réclamer que les chères tablettes soient payées par les élus régionaux. Or, si l’exécutif de gauche est resté sourd à notre requête, une élue UMP s’est emportée en nous rappelant que puisque les élus ne payaient pas les dossiers papier, elle ne comprenait pas pourquoi ils devraient acheter les tablettes ! Cette brave dame ne fait visiblement pas la différence entre le nécessaire et le gadget ! Mais passons… Car il y a eu pire (ou mieux c’est selon !). Une autre élue de l’UMP (encore !), qui pourtant lors des réunions de la commission « finances » s’était montrée très réservée, arguant que l’expérience « tablette tactile » déjà menée par le Conseil Général du Jura (où elle est aussi élue) avait été un tel fiasco que l’exécutif était vite revenu au support papier, a étonnamment changé d’avis !
 Remarquez, on avait bien senti que les autres élus UMP et divers droite voulaient des tablettes. Du coup, toute soumise à la discipline de groupe et voulant sans doute rattraper son « erreur de jugement », l’élue a cru bon d’en rajouter au moment de la séance budgétaire. C’est ainsi, qu’elle a osé demander à la présidente socialiste, en plus de la tablette tactile… une imprimante (sans doute parce que comme dit le dicton populaire : « plus c’est gros plus ça passe ! ») pour sortir ses rapports… sur papier !
Démission !
La présidente du groupe FN, Sophie MONTEL avait dénoncé publiquement et à de nombreuses reprises l’absentéisme patent du vice-président (MRC puis PS) Etienne BUTZBACH, également maire de Belfort et président de la communauté d’agglomération belfortaine (CAB). Très gêné, l’exécutif socialiste peinait de plus en plus à trouver des explications cohérentes ! Difficile en effet, de défendre un cumulard de mandats… Les remarques pertinentes de l’élue frontiste auraient-elles fini par obtenir un certain écho ? Il semble bien que oui puisqu’il se dit depuis peu que M. BUTZBACH devrait bientôt démissionner de sa vice-présidence et de son mandat de Conseiller régional pour se consacrer- officiellement - davantage à… sa mairie de Belfort ! Eh oui les Municipales auront bien lieu en 2014 !