Cette année, les FRAC (fonds régionaux d’Art
contemporain) fêtent leurs 30 ans. Un rapport très instructif publié par la
Fondation Ifrap, intitulé « Art contemporain. Des collections publiques à fonds perdus » relève
bon nombre d’éléments à charge (envolée des frais de fonctionnement de ces
structures, opacité des conditions de sélection des œuvres ou encore explosion
du clientélisme, etc…).
En Franche-Comté,
les exécutifs régionaux qui se succèdent (UMP, PS), poursuivent la même politique de gabegie en
matière d’Art contemporain. Des sommes hallucinantes ont été dépensées pour acquérir
des « œuvres », réalisées d’ailleurs la plupart du temps par des
artistes étrangers. A noter bien sûr que ces achats ont recueilli l’assentiment
bienveillant des élus de l’UMPS – le FN
étant le seul à voter contre -. La collection devenue grossissant à vue d’œil,
les socialistes ont souhaité bâtir un « Palais » dédié à l’Art
contemporain. Financé par la Région (le contribuable !), il a récemment été
inauguré en grande pompe à Besançon. La manne publique a été lourdement
sollicitée et ce n’est là qu’un début puisque pour faire fonctionner cette
nouvelle structure, la Région (le contribuable !) devra encore débourser
des centaines de milliers d’euros par an. Quant au taux de fréquentation, il
conviendra de faire le tri entre entrées gratuites (écoles…) et celles vraiment
payantes !