mardi 21 mai 2013

Immigration professionnelle, une chance pour la France ?

La distorsion profonde entre les besoins du marché du travail et les formations proposées (contrat de plan régional de développement des formations professionnelles - CPRDFP) par les Conseils régionaux est une réalité.
Ainsi, les exécutifs socialistes, en parfaite adéquation avec la politique gouvernementale, considèrent tout bonnement que la formation professionnelle et la formation continue ont pour vocation première à sortir des demandeurs d’emploi des statistiques du chômage. Concrètement donc, rien n’est fait pour inciter nos compatriotes, jeunes et moins jeunes, à se diriger vers des formations qui débouchent sur un emploi. Si vous voulez devenir un « spécialiste d’internet », on ne fera rien pour vous orienter vers des secteurs qui embauchent (métiers de bouche, BTP, restauration).
Du côté des employeurs, on a dès lors de plus en plus souvent recours à une main d’œuvre étrangère et bon marché (BTP, restauration, métiers de bouche, commerce, services, agriculture…).

Concernant les ressortissants de l’UE, la simple possession d’un passeport ou d’une carte d’identité en cours de validité suffit pour pouvoir travailler en France (le titre de séjour n’est pas utile).

Cette disposition vaut également pour les ressortissants de l’Espace économique européen (Islande, Liechtenstein et Norvège) et ceux de la Confédération helvétique. Des autorisations de travail demeurent toutefois obligatoires pour les Bulgares et les Roumains (jusqu’en 2014 - arrêté du 24 juin 2008).
En outre, la situation de l’emploi n’est plus opposable.
En clair, nos compatriotes ne sont plus prioritaires puisque l’employeur n’est pas tenu de chercher en premier lieu des candidats déjà présents sur le marché du travail. (Arrêté du 18 janvier 2008 relatif à la délivrance, sans opposition de la situation de l’emploi, des autorisations de travail aux ressortissants des Etats de l’Union européenne soumis à des dispositions transitoires Art. 1er. La situation de l’emploi ou l’absence de recherche préalable de candidats déjà présents sur le marché du travail n’est pas opposable à une demande d’autorisation de travail présentée pour un ressortissant d’Estonie, de Lettonie, de Lituanie, de Hongrie, de Pologne, de la République tchèque, de Slovaquie, de Slovénie, de Bulgarie et de Roumanie souhaitant exercer une activité salariée dans un métier caractérisé par des difficultés de recrutement et figurant sur la liste annexée au présent arrêté).
« La promotion de l’immigration professionnelle » si chère à SARKOZY continue donc avec HOLLANDE… Et pour cause !

vendredi 3 mai 2013

Communiqué de presse de Sophie MONTEL


HOLLANDE DANS LE DOUBS : « TOUT SAUF LES OUVRIERS DE CHEZ PSA ! »
Le Président HOLLANDE en visite dans le Doubs aujourd’hui n’ira pas à la rencontre des ouvriers et salariés de chez PSA à Sochaux-Montbéliard.
 
Accompagné pourtant par son Ministre de l’économie, P. MOSCOVICI qui aime tant rappeler sur les plateaux de TV qu’il est « un élu du Pays de Montbéliard », F. HOLLANDE n’est donc pas venu soutenir les employés du constructeur au Lion, très secoués par la suppression de plus de 8 000 postes d’ici fin 2013, annoncée il a seulement quelques jours par la direction du groupe.
A Sochaux, ce sont déjà plus de 800 intérimaires qui sont concernés par l’arrêt de l’équipe de nuit prévu d’ici le 15 juillet.
Une seule personnalité politique est allée à la rencontre des ouvriers de PSA Sochaux-Montbéliard : c’est Marine LE PEN, qui dans le cadre de sa tournée des « oubliés », a longuement pu écouter et discuter avec les salariés de l’industrie automobile le 22 février dernier.
Comme son Ministre du redressement productif, A. MONTEBOURG, venu en Franche-Comté en mars, le Chef de l’Etat a choisi d’ignorer les habitants du Pays de Montbéliard plongés dans la misère sociale, le chômage et l’insécurité.
 
Le monde ouvrier a évidemment bien raison de tourner le dos aux socialistes. Ces mêmes socialistes, qui depuis un an, n’ont absolument rien changé. Avec eux, le pouvoir d’achat de nos compatriotes continue de baisser, nos industries et nos entreprises disparaissent, le chômage augmente sans cesse, l’insécurité explose… Quant à la République exemplaire, le sommet de l’Etat PS est chaque jour un peu plus emporté dans la corruption.
En réalité, HOLLANDE, comme SARKOZY avant lui, est le vassal de Bruxelles, entièrement soumis au dogme ultralibéral et aux marchés financiers. Et ça les Français l’ont maintenant majoritairement compris ! La chute du système UMPS est en cours et la France est de retour avec Marine LE PEN et le FRONT NATIONAL.